NOW ALL YOU GOT TO DO
3 juin
28 mai
Il y a une dizaine de jours, je suis allée faire mes adieux au Virgin des Champs Elysées. Un paysage dévasté, des rayons vides et mes souvenirs envolés. Parmi lesquels :
- des hurlements poussés avec ma soeur quand on a vu les mots « PEARL JAM » affichés sur le tableau des concerts à venir, au sous-sol. C’était la première fois qu’on les voyait. On est rentrées chez nous, à Bastille, pour demander l’autorisation d’y aller à notre mère, avant de repartir acheter nos places. C’était en 1997, les joies d’une vie sans portable ni internet, où chaque minute compte.
- un concert des Foo Fighters, en 1996 (après, j’avais fait la queue derrière Dave Grohl au Burger King)
- un tee-shirt Silverchair que j’avais gagné pour la sortie de leur premier album (1995). J’avais mis deux bulletins, un à mon nom, l’autre au nom de ma BFF de l’époque, Dyana. En fait, c’est elle qui a gagné, mais elle s’en foutait royalement. En même temps, il était blanc avec une grenouille verte.
- l’achat de disques oubliés, comme un picture disque de Blind Melon ou les maxi de Mutha’s Day Out.
- une dédicace des New Kids. Je n’ai pas pu rentrer, il y avait trop de monde.
- la vision de bonheur de mon premier livre sur MM, posé sur les marches sacrées qui montaient au disque.
- les brunchs merveilleux du Virgin Café, avec des scones.
- la première fois que j’ai entendu The Drums, sur une de leurs télés.
- des achats de séries les dimanches soir de déprime.
28 mai
Tout ça pour vous dire que cette année, je suis allée A CANNES. Je le mets en majuscules parce que je ne suis pas allée à la ville Cannes, mais au monde Cannes, le Festival de Cannes, le truc qui semble absolument hors de portée au commun des mortels. Je suis une mortelle, mais j’y suis allée quand même. Bref, en gros :
J’ai vu plein de films, mais surtout celui-là qui m’a totalement retournée :
J’ai aussi vu As I Lay Dying, le premier film de James Franco en tant que réal. Il était dans la salle, et j’étais triste parce que régulièrement, les gens quittaient la salle. Il faut dire que le film est vraiment glauque. Et qu’on voit à peine Danny McBride = grosse déception.
C’était parfois dans des salles tellement grandes que les gens paraissaient minuscules, de ma place.
Quand on sortait des films, la vue, ça donnait ça. Je pensais un peu aux parisiens en botte de pluie.
Devant le palais, les gens attendent sur des escabeaux, du matin au soir, qu’il pleuve / neige / vente / crame. Et quand ils s’absentent, les escabeaux sont attachés par des chaines et des cadenas. Genre trésor, quoi.
De temps en temps, je faisais des coiffures à mes collègues pour qu’elles soient trop belles en soirée ou pour monter les marches. Ce que je n’ai pas fait, moi, d’où l’absence de photos paillettes (mais j’y allais pas pour ça, en même temps).
18 mai
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