LES DIX RAISONS POUR LESQUELLES LE COLLANT EST UN OUTIL DE TORTURE A ELIMINER DE LA SURFACE DE LA PLANETE
17 oct
Il n’est jamais à notre taille
Et quand on dit jamais, c’est vraiment jamais. Ce, en dépit du schéma bizarre au dos des boîtes, croisant notre taille et notre poids. Sauf que nos données ne se croisent pas dans leur tableau, et on se retrouve seule au monde à en prendre une paire au hasard, en priant. En général, la plus grande paire pour ne pas être encore plus complexée, car après plusieurs expériences catastrophiques, toutes les filles savent qu’en-dessous de la taille 3, personne ne rentre dedans, sauf Kate Moss. Et encore.
Il fait des bourrelets
Mais pourquoi, pourquoi, POURQUOI nous déteste t-il autant ? Le collant, lui qui doit être notre ami, se fait plaisir en faisant ressortir nos bourrelets, poignées d’amour et petit ventre post-McDo. Même quand on n’en a pas, ou peu. Il crée des bosses qui transforment le port d’une jolie petite robe en calvaire, nous forçant à rester toujours en position 3/4 face au regard des autres. En colère, on attrape alors une paire de ciseaux pour en cisailler délicatement l’élastique, tout en sachant que d’ici deux heures, ces entailles se transformeront en grosses fissures jusqu’aux pieds.
Il file uniquement quand on n’en a pas de rechange
Le collant est comme notre maman : il sait tout et il voit tout. Il ne file jamais quand on en a huit paires dans le tiroir du bureau, mais toujours en soirée quand on ne peut absolument rien faire (TOUJOURS repérer l’épicier du coin quand on va à une soirée, ça peut nous sauver la vie). Il ne supporte aucun ongle mal taillé, aucune petite peau qui dépasse, ni les mains sèches, ni les chaises un peu vieilles, ni le sac à main qui frotte contre les cuisses. Rien. Il file tout le temps en fait.
Il n’a jamais la couleur annoncée
On ne peut pas se fier à une boîte de collants, surtout quand elle précise « couleur peau ». Une paire de collants n’est JAMAIS couleur peau. D’abord parce qu’aucune fille n’a la même couleur peau, et surtout pas une espère de couleur orangée version autobronzant cheap. Le Beige est souvent Sable, alors que le Sable est marron, et le fameux Doré est transparent un peu sale. Même l’échantillon du magasin qui pend à côté des boites peut être trompeur parce qu’on le met autour de la main… qui n’est pas une jambe.
Il prend la forme des genoux
Parce qu’on ne reste pas debout toute la journée, la position assise est un grand danger pour la porteuse de collants. On est là, tranquille, on travaille, on téléphone, on mange un Balisto, et pendant ce temps, le collant s’étire silencieusement. Il s’agrandit, se déforme et prend la forme de nos genoux, ce dont on ne se rend compte que quand on se lève, genre pour la pause déj. Horreur, malheur, nous voilà avec un défaut de plus qui n’est même pas de notre faute, et ça c’est de la très haute trahison.
Il tourne
En plus de tous ses autres défauts, le collant a une très mauvaise manie : il tourne. On n’arrive même pas à lui en vouloir parce qu’on ne sait même pas comment il fait, et que ça s’apparente presque à un exploit. A 8h24 il est tout bien mis, raie au milieu, hanches à leur place, et à 9h57, on se retrouve avec des coutures obliques, les fesses déplacées sur les cuisses et la culotte qui se débat pour rester en place. Quand à l’élégance toute féminine pour le remettre en place, n’en parlons pas.
Il fait coller les jupes qui remontent
Lorsqu’on enfile une paire de collants, on lui confie notre jupe. On lui dit « Sans toi, j’aurais pas pu la mettre parce qu’il caille et que je suis pas épilée, tu es mon sauveur ». Et lui, qu’est ce qu’il fait ? Il fait coller la jupe, il l’agrippe comme un bon vieux scratch, sans électricité statique ni colle, et on se retrouve avec les cuisses à l’air toutes les 3 minutes. Et cette pauvre jupe, elle aimerait bien être jolie et virevolter, mais elle ne peut pas, elle est prisonnière. Elle pleure.
Il fait de notre arrière-train une exposition permanente
C’est un peu de notre faute parce qu’on le sait. On sait qu’il faut toujours vérifier que la jupe n’est pas coincée dans le collant. Toujours. Le matin, après chaque arrêt pipi, tout le temps. Il faut être parano de la jupe dans le collant. Parce que si nous sommes toutes égales devant cette hérésie, l’égalité s’arrête là où commence le ridicule des autres, et personne, ni la collègue cool, ni la standardiste, ni les gens du métro n’ont le courage de dire cette simple phrase : « Euh… votre collant a avalé votre jupe… ».
Il ne camoufle rien
Alors qu’il peut être très sympa dans le confort de notre appart, le collant devient un véritable traître à la lumière du jour. Parce qu’on croit naïvement qu’il cache tous nos petits défauts, mais en fait pas du tout, les petites et grosses veines, les bleus ne disparaissent en aucun cas sous ce mince filet. Pire encore, les poils que nous pensions pouvoir cacher en évitant une heure de trituration à l’EpiLady sont toujours là et sortent du collant comme des petits brins d’herbe. Pas classe.
On ne peut pas s’en passer, et ça, c’est moche
C’est vrai, on le sait toutes, on ne peut pas se passer de ce truc. Sinon, pas de jupe pendant huit mois par an, aucun répit d’épilation, aucune grève du gommage, aucun oubli de crème hydratante. Rien. Pas de jeté de jambe en sortant de la voiture, pas de « regarde ma cuisse coco, mais tu toucheras pas », pas de jupe porte-bonheur en cas d’entretien d’embauche / premier rendez-vous / dîner avec un ex qu’on veut faire morfler. On serait perdues quoi…
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